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En date du 30 janvier, la représentation des étudiants du Congo (REC) a brisé son silence sur la situation de grève sèche dans les universités et instituts Supérieurs publics de la RDC. Dans un communiqué de presse, REC a accordé un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour trouver des solutions durables à cette crise ; faute de quoi, la REC se prendra en charge.
Au Sud-Kivu, victime de cette crise, le collège provincial des étudiants juge propice le communiqué de la REC et promet d’agir en accord avec les décisions qui seront arrêtées par celle-ci, une fois le délai dépassé.
« Le CPE-SK s’approprie et se range derrière le communiqué de la représentation des étudiants du Congo lançant un ultimatum de 72 heures au gouvernement pour prendre ses responsabilités afin de trouver des solutions à cette crise(…) ce délai dépassé, le collège des étudiants du Sud-Kivu pourra agira en accord avec les décisions qui seront arrêtées par la REC », peut-on lire dans ce communiqué signé par le porte-parole provincial des étudiants, Alfred Musa.
Cependant, à moins de 24 heures de l’expiration du délai accordé au gouvernement, des étudiants des différentes universités et instituts supérieurs de la place qui se sont confié à Echosevangilemagazine.net attendent avec impatience les décisions qui seront prises par la REC et appelle cette dernière à une responsabilité à outrance dans cette affaire qui tend à ternir l’image de l’élite congolaise.
« Nos représentants nationaux et provinciaux nous ont appelé au calme en attendant le mot d’ordre et c’est pourquoi nous sommes encore calme jusqu’à présent. Ce n’est ni parce que la grève nous enchante, ni parce que nous avons d’autres préoccupations mais c’est seulement par respect aux représentants que nous avons nous-mêmes élus. Néanmoins, si d’une manière ou d’une autre ils essayent de nous jongler, c’est là que nous aussi, simples étudiants, allons intervenir car il s’agit-là de notre destin » a déclaré I.K.J, étudiant d’une des universités de place qui, par désir ardent de reprendre les cours, passe ses journées à faire des cent-pas aux alentours de son alma mater.
Que se passera-t-il dans les prochaines heures? Doivent-ils s’attendre à une réponse favorable du gouvernement, à des manifestations estudiantines ou encore à un silence perpétuel de la représentation des étudiants du Congo ? Laissons le temps au temps, dit Jack Lang !
Par Michel Methusela
