la sexualité est un sujet tabou dans la plupart des couples, notamment chrétiens. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes certes exhortés à nous abstenir avant le mariage, mais une fois mariés, nous pouvons avoir des rapports intimes.
Nous ne devons pas nous refuser l’un à l’autre. Dans nos assemblées, nous avons des enseignements sur le mariage, mais très peu sur la sexualité. Est-ce parce que ce n’est pas fondamental / majeur dans le couple ? Non, je ne le pense pas. Toutefois, plusieurs personnes appréhendent le fait d’aborder un tel sujet. Sans doute à cause du « qu’en-dira-t-on ».
Mais qu’est-il possible de faire ou pas sexuellement ?
Ce qu’il faut faire : être respectueux dans les relations intimes.
Que nous dit la Parole? « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères » Hébreux 13:4 (LSG). Comme je le mentionnais dans l’introduction, les rapports sexuels hors mariage sont déconseillés, voire proscrits. Mais dans le mariage, nous devons nous offrir l’un à l’autre. Ne surtout pas nous priver l’un de l’autre : « Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence » 1 Corinthiens 7:5 (LSG).
En effet, refuser de se donner à son partenaire pourrait le ou la pousser à se tourner vers un (e) autre. Nous devons tenir compte des besoins, des aspirations de notre époux (se) ; être respectueux (se) envers lui/elle. Oui, nous devons prendre en considération les attentes de notre conjoint (e). Ne surtout pas être négligents.
Par ailleurs, il est essentiel de lui accorder du respect, dans nos rapports au quotidien, mais également dans nos relations intimes. Cela paraît secondaire, mais je peux vous assurer que le respect de l’autre est indispensable dans l’intimité d’un couple. Cela inclut aussi l’estime, la tolérance, la loyauté, l’humilité, l’honneur, l’harmonie. Plusieurs critères sont à valoriser.
Raison pour laquelle au sein d’un couple, il y a certaines pratiques dont nous devons nous abstenir, qui peuvent être perçues comme dévalorisantes, humiliantes par notre partenaire. Selon moi, il vaut mieux les éviter par honneur et amour pour notre époux (se). C’est l’objet de notre prochain point.
Ce qu’il ne faut pas faire : avoir des rapports contre nature.
«Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme » 1 Corinthiens 7:2-4 (LSG).
En effet, la Bible nous mentionne le fait que l’homme ne s’appartient plus et que la femme non plus. Ils doivent « remplir leurs devoirs conjugaux ». Ils se sont engagés à s’aimer, à se respecter, à prendre soin l’un de l’autre, à honorer les vœux prononcés l’un à l’autre. Et les relations intimes en font partie. Mais comme je l’écrivais, il faut se montrer prévenant et essayer de ne pas franchir certaines limites.
Il y a certains actes qui sont considérés comme étant contre-nature, répugnants, même une abomination aux yeux de Dieu. Que nous dit La Parole ? « Tu ne t’approcheras point d’une femme pendant son impureté menstruelle, pour découvrir sa nudité » Lévitique 18:19(LSG).
L’apôtre Paul nous exhorte également dans Romains 1 : 26 (SG21) « C’est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre-nature » et au verset 27 « de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres ; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. »
Je le répète, il doit y avoir un respect, un consentement mutuel et du plaisir. Dieu n’a pas créé l’homme et la femme en vain. Une de Ses volontés, c’est qu’ils puissent enfanter, mais pas uniquement, qu’ils puissent avoir des moments intimes, consentis, l’un avec l’autre et non sous la contrainte ou avec une tierce personne, et encore moins dans des conditions désagréables.
« Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme, c’est une abomination » Lévitique 18:22 (LSG).
« Quiconque couche avec une bête sera puni de mort » Exode 22:19 (LSG).
Dans le monde, on parle de zoophilie pour une personne qui a des rapports avec des animaux, de pédophilie lorsqu’il s’agit de relation avec des enfants ou comme on l’a cité, l’homosexualité entre deux personnes du même sexe. Dieu n’accepte pas ce genre d’actes inhumains, bestiaux.
Autre chose à ne pas faire : avoir recours à des méthodes dégradantes.
En effet, ni l’homme ni la femme ne doivent percevoir la sexualité comme quelque chose de nocif, de rabaissant. Ou encore se sentir souillés après l’avoir pratiqué. Notre époux (se) n’est pas une expérience, ou un cobaye sur lequel on s’exerce, sur lequel on fait des tests. Mais un être humain, fait de chair, avec des sentiments, des émotions, des besoins à nourrir, à satisfaire.
De nos jours, de nombreux couples veulent reproduire ce qu’ils voient à la télé, notamment dans les films érotiques, pornographiques. Mais la Bible nous dit bien : « Tout est permis mais tout n’est pas utile. » 1 Corinthiens 10:23 (LSG)
En effet, quelle utilité, quel plaisir éprouvons-nous à imiter et surtout mettre en pratique cela dans notre couple ? Rappelons-nous également ce verset : « Ne Savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ? » 1 Corinthiens 6:19 (LSG). Notre corps abrite l’Esprit du Dieu vivant, nous ne devons pas le souiller. En tant qu’enfants de Dieu, nous devons valoriser ce corps. Nous sommes censés nous abstenir des convoitises charnelles de ce monde.
J’aimerais citer à nouveau ce verset : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. » Lévitique 18:22 (LSG).
Nous devons nous abstenir d’avoir recours à des méthodes non conformes à la Parole, qui relèvent par exemple de la pornographie comme mentionné précédemment, lesquelles dénaturent l’acte sexuel, et réduit le partenaire à n’être qu’un objet, un outil sexuel. Le sexe demeure un moyen de communication et de communion entre l’homme et la femme, deux personnes du sexe opposé : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme » 1 Corinthiens 11:11 (LSG).
Cela requiert de la sensualité, de la tendresse, de la délicatesse, de l’attention, de la patience.
La sexualité ne devrait pas être banalisée et considérée comme un acte barbare, pervers. Je ne vais pas détailler davantage ce qu’il est permis de faire sexuellement ou pas. Mais je pense que comme tout ce que nous devons entreprendre, nous devons en discuter, peser le pour et le contre. Le sexe ne doit pas devenir une contrainte, un supplice, mais doit demeurer un moment de partage harmonieux, agréable.
J’aimerais terminer en disant qu’en tant que chrétiens, notre référence, c’est la Bible, la Parole de Dieu. Nous devons nous y conformer. Nous sommes supposés agir de façon conforme à la Parole de Dieu. Ne pas nous conformer à notre société actuelle (Romains 12:2).
Par ailleurs, nous avons le plus souvent conscience de ce que nous devons faire ou non grâce à l’action du Saint-Esprit. Nous ne devons pas négliger Sa présence. Malheureusement, plusieurs d’entre nous choisissons de ne pas écouter Sa voix et échouons dans notre rôle d’époux (se) et dans notre intimité avec notre partenaire, qui pourtant reste un critère essentiel pour l’épanouissement de tout couple.
Nous nous laissons séduire par le diable et usons de pratiques que Dieu n’agrée pas et qui ne satisfont pas notre partenaire. Nous devons apprendre à observer notre conjoint, à communiquer avec lui ou elle, à discerner ses envies, ses besoins et à les prendre en considération.
Avec Info Chrétienne