Candidate député provinciale dans la circonscription électorale de Walungu numéro 154, Venantie Bisimwa Nabintu, Coordinatrice nationale du Rassemblement des Femmes pour le Développement et la paix(RFDP), doctorante en sociologie à l’université de Kisangani et Militante de première heure dans la lutte pour les droits de femmes en RDC, une femme exceptionnelle qui a consacré une grande partie de sa vie dans la lutte contre la discrimination et la violence faites aux femmes, en incitant des changements légaux, politiques et sociaux. C’est ainsi qu’elle sollicite le vote des électeurs de Walungu pour rejoindre l’hémicycle provincial afin de plaider la cause de la charges de l’éducation de l’enfant en luttant contre la prime payée par les parents mais également que chaque citoyen, surtout les paysans en milieu rural soit rassuré de sa propriété foncière.
Avec une bonne moralité et un bilan totalement positif et sans controverse dans les mouvements associatif pour la défense et la promotion des droits de l’homme en générale et de la femme en particulier ; madame venantie Bisimwa, renseigne que son engagement politique s’explique par le fait que malgré le réalisations palpables dans les mouvement citoyens, elle s’est heurtée à des limites compte tenue de la mauvaise gouvernance qui caractérise la classe politique congolaise et un état faible qui ne prend pas en compte les besoins de la population : « c’est pourquoi je me suis dit, avec ces limites j’ai bon jugé de déplacer mon combat citoyens vers un espace institutionnel, car j’estime en étant a l’hémicycle provincial, nous allons utiliser tous les moyens de l’état, entres autres les moyens politique, les moyens administratifs et les moyens citoyens pour apporter des solutions ».
Quant à la compétence requise pour exercer cette fonction et la connaissance des problèmes qui préoccupent les habitants de Walungu en particulier et du Sud-Kivu en générale ,madame Venantie Bisimwa Nabintu, explique : « étant donné que j’évolue et travaille à Walungu depuis plusieurs années, les grands problèmes c’est la propriété foncière car lorsqu’une personne n’a pas la terre, elle n’est pas considérée, car non seulement la terre a une valeur symbolique, identitaire, mais également la terre a une valeur économique, culturelle, idéologique et politique. C’est pourquoi une fois élue, nous allons faire à ce que chaque citoyen se sente chez soi, car il a une propriété foncière sécurisée. Autrement dit, les petits documents des redevances coutumières que les citoyens obtiennent, nous allons les aider afin que ce document soit tout simplement reconnu par l’état congolais pour que ca deviennent de titres de propriétés en bonne et du formes ».
A en croire Madame Venantie Bisimwa, la candidate numéro 154, dans la circonscription électorale de Walungu, la reconnaissance de ces titres fonciers permettra aux femmes d’etre sécurisées au décès de leurs maris, comparativement au milieu urbain : « la femme n’est pas héritière du .foncier dans le milieu rural. Cette reconnaissance ouvre la voie à la femme qui a accéder à la terre soit par l’achat, soit par héritage de la trouver sécurisée. Je suis seulement entrain de défendre pour que ces dernières servent d’économie et non de prestige ».
Curieusement, Venantie Bisimwa s’étonne qu’on a aussi tendance à montrer que les titres miniers ont la prépondérance sur les titres fonciers, pourtant les titres ne doivent être que fonciers. En plus Madame Venantie affirme qu’une fois élue, elle plaidera pour que l’état congolais ne serve pas seulement les sociétés multinationales mais qu’on serve également de l’espace pour l’exploitation artisanale dans le but de la création d’emplois et par ricochet booster l’économie de la RDC.
« A Walungu, il y a beaucoup des carries miniers, et ce carriers miniers constituent une source des revenues pour les jeunes et pour les hommes, mais également pour l’ensemble de la province et du pays ; et non seulement les grandes sociétés internationales. Il se pose un problème de code minier qui est évident, à côté de Walungu il y avait mukungwe un carre minier, qui booster l’économie de toute la province et aujourd’hui mukungwe n’existe pas. Où sont parties ces 10 000 personnes qui œuvraient là bas ? Vous allez encore, vous étonner de l’insécurité ?». S’interroge Venantie Bisimwa.
Ainsi, elle demande à la population de Walungu de saisir cette opportunité, chance inouïe d’avoir une candidate qui porte leurs besoins et leurs intérêts, pas dans de vaines paroles ou discours démagogues, mais qui œuvre à Walungu chaque jours en y apportant certaines solutions, quoique bénéfique à la population, s’avèrent insuffisantes. Cependant ces solutions doivent être mieux assumées par le pouvoir, dans lequel elle fera parti demain, pour que ce territoire puisse se développer.
Par Fulgence RUKATA