En sit-in à la Mairie de Bukavu ce lundi 16 Mai, la population de Panzi représentée par des leaders communautaires, a exigé le retablissement de la cheffe de quartier Panzi, Nsimire Aimée, et son adjoint suspendus depuis plus de deux semaines par le bourgmestre de la commune d’Ibanda.
Ces manifestants fustigent la suspension qu’ils qualifient « d’arbitraire » de la cheffe de quartier et qui serait actuellement à la base de la destruction du climat de paix qui prévalait déjà au sein de ce quartier.
« Après un temps, le quartier Panzi était devenu un havre de paix, alors que réputait un quartier chaud où tout le monde faisait la loi. Ce, grace aux efforts de Nsimire Buhendwa Aimée. (…) Contre toute attente, nous avons été surpris de voir sur les réseaux sociaux des notifications nommant d’autres personnes, entrainant ainsi la destabilization du quartier », peut-on lire dans leur mémorandum.
Cependant, ils demandent également aux autorités compétentes de procéder aux enquêtes indépendentes pour mettre fin aux « allegations infondées » qui pèsent sur les dos des précités mais également mettre fin à toutes les irrégularités administratives dans le quartier Panzi.
De son coté, Meschack Bilubi, maire de la ville de Bukavu, après avoir receptionné le mémoradum a appelé les manifestants au calme en attendant la fin des verifications des griefs portés en charge des suspendus.
Pour rappel, Nsimire Aimée et Blaise Lurhatwamuzire, respectivement cheffe et chef Adjoint du quartier Panzi ont été suspendus, accusés d’avoir fait déguerpir, sans autorisation, une veuve de sa maison. Un motif qui aurait été démenti par la veuve en question.
Par Michel Methusela