A Bukavu comme dans plusieurs villes de la RDC, les personnes atteintes de la déficience mentales squattent les restaurants et les poubelles à la recherche des miettes à mettre sous la dent, dans l’indifférence totale des populations et autorités politico-administratives. Ceci suite à l’abandon et au rejet dont ils font face de la part de la communauté. Dans le souci d’interpeller la communauté sur ce phénomène, Votre magazine dresse constat de cette situation dans les trois communes de la ville de Bukavu dans l’Est de la RDC
Dans la vie quotidienne de chaque individu, tomber malade est quelque chose de normal et d’inévitable. Si certaines maladies sont considérés comme une réalités inhérente a la nature humaine, d’autres par contre comme la folie sont entoure des plusieurs mythes et suscite carrément un abandon pure et simple à Bukavu ,
Ainsi depuis plusieurs décennies, la circulation des personnes atteintes de la maladie mentale communément appelé « fou » est devenue courante dans différents coins des villes à longueur des journées ainsi ces compatriotes malades sont reconnaissable par leur accoutrement avec des vêtements sales, un langage incohérent, agressifs causant parfois de dommages irréparables et surtout ils sont d’une odeur répugnantes.
Dans l’imaginaire collectif on attribue parfois les déficiences mentales à l’envoutement de la famille, à la consommation de la drogue et rare de fois à une pathologie comme tant d’autres susceptible d’attaquer le corps humains.
Curieusement dans la plus-part de cas en ce qui concernant la prise en charge au lieu d’amener les malades dans un centre psychiatrique pour des soins appropries ,on confie ces derniers tantôt à certaines Eglises qui procède à l’exorcisme pour faire sortir le soit disant mauvais esprit qui serait en eux ou la pratique de l’enchainement très courante, qui s’effectue malheureusement de façon atroce et inhumaine.
Ce problème de société reste pendant dans la ville de Bukavu, car on constate un manque criant d’une politique de gestion de ces compatriotes malades. Le centre psychiatrique SOSAME qui est indique pour le traitement de ces malades dans la ville ne peut pas prendre en charge gratuitement tous ces malades qui jonchent les rues, à moins qu’il y ait une subvention, car le traitement couterait très cher.
Comment parvenir à résoudre ces problèmes de sante mentale si les hautes autorités ne s’investissent pas d’avantages ?
Cette question mérite d’être pose car sur le plan sociologique les africains leur valeur cardinale gravitent autour du communautarisme et de l’entraide, c’est pourquoi il est inadmissible d’abandonner un malade à son triste sort.
Plus d’un observateur estime que le gouvernement devrait s’investir le traitement et l’encadrement des malades mentaux au tant qu’il fait dans l’éradication et la prise en charge de certaines pathologies comme la tuberculose.
Toutes ces questions restent pendantes et les autorités compétentes devraient conjuguer des efforts pour parvenir à juguler ce phénomène d’errance de malades mentaux ,qui condamne la population a subir toute formes de dérapages de la part des ces compatriotes.
Par Fulgence RUKATA