Le Pape François séjourne, depuis le mardi 31 janvier, dans la capitale Congolaise Kinshasa et clôture son voyage apostolique ce vendredi 3 février. Lors de son séjour, François a effectué plusieurs activités qui, du reste, demeureront memoriales.
A Kinshasa, le Pape François s’est voulu le porte-parole d’un peuple meurtri, comme le fut jadis le pape Jean-Paul II.
Il s’est entretenu avec des victimes des violences, célébré une messe devant environ un million de personnes et rencontré des jeunes réunis dans le plus grand stade du pays. Cette visite a été particulièrement marquée par une grande mobilisation et des discours poignants du souverain pontife.
Sans nul doute, cette visite est l’un des plus puissants plaidoyers faits sur la crise sécuritaire et humanitaire qui sévit dans l’Est de la RDC. A travers les messages du pape, le monde a écouté les victimes venues des zones déchirées par les violences.
Il est allé plus loin en évoquant un génocide oublié, et en dénonçant des occupations des villages et des tentatives de partition de cet espace. Dans ses discours, le Pape n’a pas non plus épargné l’élite politique locale qu’il a interpellée sur ses responsabilités. François a insisté également sur la lutte contre la corruption.
La visite papale a également permis à l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, de rappeler devant le pape, le président de la République et les opposants la nécessité d’organiser des élections crédibles à la fin de cette année.