Pendant que les médias jouent le rôle crucial d’informer, de former et d’éduquer la population de part leurs différents programme. Cependant, il arrive par moment que certains organes de presse s’écarte de l’éthique et la déontologie du journaliste pourtant considéré comme le repère obligatoire pour toute personne exerçant la fonction de journaliste. C’est ainsi, que l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC/Sud-Kivu) et le Conseil de l’Audiovisuel et la Communication(CSAC), a organisé une rencontre des responsables des médias et autres partenaires de la presse autour de la: » restitution et du partage des résultats trimestriels du travail de monitoring des médias de Bukavu (Avril,Mai,Juin) », ce samedi 22 juin 2019 dans la salle de l’hôtel Delicia
Pour Darius Kitoka, président provincial de l’Unpc au Sud-Kivu a renseigné que cette activité s’inscrit dans l’objectif de présenter de façon réelle tout ce qui se déroule quotidiennement dans le médias au Sud-Kivu:
« la séance d’aujourd’hui devrait présenter brièvement le travail de monitoring qui a été recueilli durant le trimestre allant d’Avril à Juin. Les agents commis à cette tâche ont constater plusieurs écart comme la fidélisation en terme de respect de programme pour certains médias et d’autres ont péchés pour ne pas tenir compte de deux sons de cloches ou laisser passer des invités qui proférés des messages de haine et de la violence. Tous ces éléments constituent de base solides sur lesquels, nous, médias devons nous critiquer et c’était en fonction des éléments tangibles et l’idéal en définitive est de permettre aux journalistes de devenir professionnel en livrant la vraie information vérifiée et opportune car la paix passe par le médias, mais aussi c’est une opportunité de permettre à chaque médias qui a été cité pour une quelconque bavure de s’amender et c’est le début du professionnalisme « a-t-il renseigné.
Par ailleurs, plusieurs participants ont salué le travail abattu par la cellule de monitoring au sud-kivu et estime que cela constitue une opportunité de mieux faire le travail comme le témoigne Prisca Bukaraba Directrice de la radio Iriba Fm:
« franchement nous sommes réjouis par le travail qu’accomplit le centre de monitoring, car personnellement dans les précédentes évaluations concernant ma radio, les reproches aujourd’hui sont moins importantes que ce qu’on nous reproche aujourd’hui et c’est carrément un grand changement « a-t-elle affirmé.
Signalons que le centre de monitoring au Sud-Kivu est financé par le soutien de la coopération suisse afin de permettre aux journalistes de mieux faire leur travail.
Par Fulgence Rukata.