Sud-kivu :La presse en ligne infestée par des amateurs et moutons noirs .

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Pendant que le rôle essentiel du journaliste consiste à transmettre,les informations sur n’importe quel sujet de la société en le rendant accessible et compréhensible au public, curieusement au sud-kivu et dans la ville de Bukavu en particulier,avec les nouvelles technologies de l’information,on assiste à une prolifération de blogues et site internet dit presse en ligne dans lequel tout le monde se targue la qualité de journaliste. cependant ce sois- disant journaliste,car n’ayant aucune formation, avilissent ce noble métier,de part leurs publications qui ne respectent pas les règles élémentaires d’une presse écrite digne de foi et traitant l’information d’une manière partiale et impartiale, faisant fi à l’éthique et à la déontologie du journaliste, une situation qui nécessite des mesures préventives et disciplinaires de la part de l’autorité de régulation du secteur médiatique.

La couverture médiatique que ça soit lors de séminaires, ateliers, colloques, symposiums et autres conférence, figure parmi les fonctions classique du journaliste. comme la radio,puis la télévision et aujourd’hui, l’Internet sont venus s’ajouter à la presse écrite,qui date de plus longtemps encore, à Bukavu le nombre de site internet et blogue ne cesse d’accroître ;et tout le monde est devenu journaliste ;et plus les jours passent, plus on voit de nouvelles têtes dans le milieu médiatique.

ces amateurs et prétendu journalistes le plus souvent jeunes, se disent très bien formés, mais dans quelle école ? Peut-etre sont-ils des autodidactes passionnés par le métier du journaliste.

si le médias classique,dont la presse écrite (papier),la radio et la télévision ont opté pour avoir un site internet ce dernier temps, c’est pour s’adapter à l’innovation numérique.
ces prétendus journalistes en quête du lucre et du bénéfice ne ratent pas les ateliers organisés dans la ville et généralement ces prédateurs de la presse ne sont pas titulaire d’une carte de presse, une situation qui met à mal non seulement la presse existante, mais également le métier du journaliste.

Par ailleurs, ces soi-disant journalistes sont à la recherche du « coupage », autrement dit, l’argent en billet de banque que la source de l’information paie au journaliste, en guise de compensation de frais de transport ;et comme il ne sont pas professionnels, tantôt il ne relaye pas l’information, ils écrivent mal, grossissent ou dénaturent l’information en fonction de l’argent reçu.

cependant il faut rappeler qu’il existe bel et bien, quelques médias en ligne qui font un travail de qualité, avec de très bon journalistes qui s’illustrent par leurs articles conformément aux règles d’écriture journalistique et en respectant l’éthique et la déontologie du journaliste.

C’est pourquoi, loin de donner des leçons à l’autorité de régulation des médias et aux associations des journalistes,en occurrence le CESAC et l’UNPC,ces derniers devraient impérativement se pencher sur cette question qui sape le métier du journaliste au sud-kivu, en créant une structure regroupant, tous les vrais médias en ligne, car les médias ont une influence sur l’opinion publique et certaines actions sociales ; mais également les lecteurs doivent avoir un esprit critique et vérifier l’information diffusée, tout en cherchant à connaître l’environnement de différents acteurs qui publient dans le médias en ligne, afin de mieux appréhender l’information.

PAR FULGENCE RUKATA.

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