Dans le cadre d’accompagnement des jeunes entrepreneurs du Sud-Kivu, le conseil provincial de la jeunesse (CPJ) a organisé une réunion d’échange ce mardi 2 février dans la grande salle de l’INPP dans la commune d’ibanda, sur les possibilités d’exonération de taxes aux jeunes entrepreneurs et la création d’un fonds provincial pour l’entrepreneuriat des jeunes au Sud-Kivu.
Pour Joëlla Sambo, présidente du conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu, cette réunion a pour objectif de mettre ensemble les régies financières, les entrepreneurs et les députés provinciaux pour réfléchir sur comment proposer ensemble un édit sur l’exonération des taxes des entrepreneurs locaux et pour créer le fonds d’accompagnement des jeunes entrepreneurs.
« Les jeunes entrepreneurs n’ont pas la capacité d’accéder aux fonds et s’il s’agit des emprunts à la banque les jeunes entrepreneurs n’ont pas de garanties mais si au niveau provincial nous parvenons d’une part à être exonérer des taxes et d’autre part avoir un font pour lancer son entreprise et cela va permettre l’émergence de notre province car beaucoup de taxes font tomber en faillite et cela ne contribue pas à l’émergence de la province » a-t-elle martelé
De son coté, Fiston Bulambo, député provincial du Sud-Kivu, le législateur congolais a défini plusieurs taxes par rapport à plusieurs secteurs au niveau national et au niveau provincial et lorsque les jeunes entrepreneurs doivent savoir à quelle catégorie ils sont assujettie pour éviter ce qu’on appelle tracasserie. « A notre niveau nous pouvons juste réfléchir sur les mécanismes d’accompagnement pour aider les jeunes entrepreneurs ».
A l’issu de ces assises, des recommandations ont été formulées parmi lesquelles celle des députés provinciaux selon laquelle sur les taxes perçues on puisse prendre un pourcentage pour l’appuis de l’entrepreneuriat des jeunes.
Signalons qu’une commission a été mise en place pour discuter sur les engagements qui ont étés prises lors de ces échanges. Ont pris part à ces échanges des régies financières, des députés provinciaux et certaines autres autorités locales en l’occurrence le ministre de l’entrepreneuriat
Par Tecla Kahirho