C’est reparti pour une nouvelle législature en République démocratique du Congo qui s’annonce tout aussi laborieuse que fertile en rebondissements, au regard des défis à relever durant ces cinq ans. La séance plénière inaugurale de la session extraordinaire de la 3ème législature de la 3ème République, de ce lundi 28 Janvier 2019, a consacré la désignation et l’installation du bureau provisoire de cette institution.
Après l’élection des députés nationaux dans différentes provinces de la RDC le 30 décembre dernier, l’heure est à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale en vue de définir la politique de fonctionnement de cette institution publique chargée de l’élaboration des lois pour la gestion du pays.
Et comme pour annoncer les couleurs, diraient d’aucuns, c’est la coalition Lamuka de l’opposant Martin Fayulu qui préside le bureau provisoire de cette institution avec Kyungu Wa Ku mwanza élu de Lumbubashi (Haut-Katanga).
Le doyen des élus, présent à ce rendez-vous, a pris possession de son fauteuil de président provisoire assisté de ces deux élus moins âgés.
Cependant, ce bureau provisoire aura parmi ses missions à la validation des pouvoirs, l’élection et l’installation du bureau définitif ainsi que l’élaboration et l’adoption du règlement intérieur au cours de cette session extraordinaire qui prendra fin à l’épuisement de l’ordre du jour. Conformément à l’article 114 de la Constitution.
En rappel le parlement provisoire a un effectif de 485 députés attendant la tenue retardée, en mars 2019, des législatives dans les circonscriptions de Beni Ville et Territoire, Butembo Ville (Nord-Kivu) et Yumbi (Maï-Ndombe) qui pourront compléter l’effectif à 500 députés nationaux. La nouvelle Assemblée nationale est composée de 10% de femmes , environ 20 % d’anciens députés réélus et de quelques jeunes. Elle est donc en grande majorité constituée de 80% de nouveaux visages.
Par Loni Irenge Joe
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