Les violences sexuelles et basées sur les genres font partie des nombreuses résultantes dévastatrices de l’activisme des mouvements armés dans des provinces congolaises. Au-delà d’être rejetées par leurs communautés, des victimes de ces VSBG peinent à trouver justice et réparation faute de l’exorbitance des frais de justice leur obligées.
Des témoignages et des cris d’alarme de ces victimes sont allés jusqu’à interpeller certains députés nationaux anxieux du respect des droits de l’homme. En foi de quoi, le député Juvénal Munubo Mubi a, depuis janvier 2022, déposé à l’assemblée nationale une proposition de loi visant l’exemption du paiement des frais de justice par les victimes des VSBG.
Une proposition de loi qui, depuis janvier, n’est pas ressortie sur l’ordre du jour des matières à traiter par la chambre basse du parlement. Une motivation suffisante amenant à l’organisation JDR/JHR-RDC d’organiser, ce mardi 23 août à Bukavu, un atelier des réseautages des médias et organisations de la société civile sur leur implication dans l’accompagnement de l’initiative de la loi sur les VSBG en RDC.
Cet atelier a été tenu dans le but ultime de définir les mécanismes d’accompagnement de cette proposition de loi portant sur les violences sexuelles et basées sur les genres.
Au terme de cet atelier, les participants ont émus les vœux de voir cette proposition de loi être reprise à l’ordre du jour des matières de la session parlementaire de septembre. A cette même occasion, ils se sont engagés à fournir des efforts afin d’appuyer cette proposition dont l’examination et la promulgation sont tant attendues par la population.
Il sied de noter que cette activité a été organisée par Journalists for Human Rights (JDH/JHR-RDC) en collaboration avec l’Ecole technique du journalisme (ETJ) et l’association des femmes des médias (AFEM) et, a connu la participation des journalistes et des membres des organisations de la société civile.
Par Michel Methusela