Révérend Zigabe Justin, connu au nom de Révérend Dr Justin Zigabe Doxa, est un enseignant du ministère ou Docteur d’ordre divin, Il est actuellement coach en entrepreneuriat, leadership et général management. Directeur Général, de la Construction et Entreprenariat Général, CEG SARL en sigle
Président fondateur de l’Union des Nations pour la Promotion de l’emploi, UNPE ONG en sigle, qui est une organisation non gouvernementale de défense de droit du travail, elle se charge de la réforme du secteur de l’emploi. Créer, protéger, et défendre le secteur de l’emploi et ses acteurs.
Représentant Légal et Père fondateur de la communauté des églises pentecôtistes espoirs de nations. CEPEN en sigle
Fonctionnaire de l’État, en qualité d’assistant chercheur en géo environnement en RD Congo.
Comment parvenait-vous combiner votre ministère de votre vie quotidienne d’entrepreneur ?
Parler nous un peu de votre église
Mon premier mentor et mon image pensée fut Mgr Alexandre BUCHONYORI, qui fut à la fois président des évêques méthodistes libres , recteur de Hope Africa University , présidents des recteurs des universités chrétiennes en Afrique, professeur, président de la paillote présidentielle du Burundi, … père de famille. Mais il ne manquait pas de temps pour nous encadrer, moins nous écouter et nous diriger, ni nous prêcher la parole, d’ailleurs il fut mon encadreur de mon premier livre sur « comment r réaliser son impact au maximum ».
De Bukavu à Kinshasa, passant par Bujumbura. Que pouvons-nous savoir de votre parcours?
Ma vie ne commence pas à Bukavu, conçu par l’union de ZIGABE Joseph et MWEZE Bernadette, mes parents que j’ai beaucoup. A trois mois de ma grossesse à Kalima dans la cité de la SOMENKI Société Minière du Kivu, où mon père fut coordonnateur des écoles conventionné catholiques, ma mère croise un pasteur kimbanguiste qui lui prophétisa en disant : « tu feras un enfant intelligent meneur du peuple, il servira le Dieu du d’Israël et son pays le Congo ex Zaïre à l’époque ».
Il faut souligner que toute mon enfance fut combattue par le diable, qui tenta de m’ôter la vie. L’homme habile que vous que je suis et que vous admirez tant a marché à l’âge de trois ans après plusieurs prières pratiques et gymnastiques médicaux à la recherches des solutions.
J’ai eu ma première visite de l’ange en première secondaire dans ma chambre alors que j’étais à Kiliba et à ce temps j’étais membre d’un groupe jeunesse engagé pour christ et faisais aussi parti du groupe des intercesseurs charismatiques.
Signalons que le 12 aout 2009, j’ai vu dans un songe un homme qui est venu est a fait la chirurgie de ma tête en y plaçant chapitre par chapitre des livres de la bible et juste quelque temps après, mon enseignement a commencé à impacter, transformer les fidèles et même les pasteurs au grand étonnement et tout celui qui m’écouter sentais une nouvelle semence vu le don de sagesse, de connaissance que Dieu a placé en moi.
Chacune de mes vacances après chaque semestre universitaire je le consacré aux retraites, missions évangéliques de prière et même en 2007 nous avions déjà le Groupe d’Amis de la Parole de Dieu GAPD qui a formé beaucoup des filles et garçons à l’œuvre de christ.
J’ai également fini mes études au Burundi vers la fin de l’année 2014 en Ingénierie et Technologie, option Génie Civil.
Qui est votre père spirituel ?
Le Rev pasteur François BISHIKWABO, de mission du Christ au Congo, un des patriarches ayant participé à la traduction de la bible swahili.
Ancien président de la communauté de la diaspora estudiantine congolaise au Burundi, quels sont vos souvenir de cette étapes ?
Nous rendons grâce à Dieu qui nous avait donné l’opportunité de gérer les gens car celui qui nous donne la capacité de tout bien faire.
Le premier grand souvenir c’est la réussite des élections auxquelles je n’avais pas fait campagne mais les gens m’avaient montré combien ils m’aiment et qu’ils placent un espoir dans mon leadership.
Le deuxième souvenir toute la communauté congolaise : étudiants, professeurs et même l’ambassade était contente d’avoir le pasteur Zigabe à la tête de cette dernière.
J’ai fait le premier lobbying de faire rabaisser le passeport en faveur des étudiants congolais de 350 à 125 dollars
Et je suis premier étudiants à avoir reçu une correspondance venant de la présidence.
Je fus aussi choisi par le professeur NTUMBA LWABA qui m’a nommé à la tête de la jeunesse de la CIRGL et nous nous sommes battus pour avoir l’accès aux cartes spéciales de libre circulation des biens et des personnes.
J’avais imposais comme leader aux étudiants de notre université d’avoir des cartes de membres, chose que beaucoup des personnes avaient mal interprété et certains m’avaient traité de voleur, escots peut être par la mauvaise habitude que nous avons dans le pays de ne pas avoir des cartes d’identification il y a de cela une vingtaine d’année.
Il y un groupe qui avait fait sortir un journal parlant de mon nom et de mes réalisations et je garde jalousement ce journal jusque aujourd’hui. C’était après la veillé qu’on avait organisé avec les étudiants venu de la sous-région sur la libération de la ville de Goma qui était sous le joug du M23. Quelque jours après la ville avait était libéré et c’est ainsi que ce groupe en avait fait échos.
Il faut dire que j’ai reçu à avoir beaucoup des contrats qui m’ont été bénéfique jusqu’ à ce jour.
Vous aviez toujours parlé de la génération d’impact positif, pensez-vous que la jeunesse congolaise en est capable actuellement ?
La génération d’impact positif c’est un cri d’1 jean 2 qui aplanit le chemin pour une g génération qui va ôter la peur dans notre cœur afin de mourir même pour notre patrie. La plus grande maladie dans notre pays c’est la terreur car nous sommes aujourd’hui ce que hier à engendrer. Cette peur viens de Mobutu qui montré que le chef est un Dieu alors que le chef est un collaborateur.
Pour répondre à votre question je veux dire que la jeunesse n n’est pas encore prête cat elle n’est pas Initié, Motivée, Préparée, Affectée, Contrôlée ni même Travaillée si je m’en tiens à démembrer le mot I .M.P.A.C.T . Il n’y a aucun plan gouvernemental pour préparer la jeunesse, Je prends pour exemple, la plus part des présidents de nos partis politiques sont des vieux de 70 ans. Même si aujourd’hui un jeune soit au pouvoir, il est toujours entrainé et coacher par les vieux lourds c’est-à-dire le corps est jeune mais la mentalité a vieilli. A l’époque il y avait des lumumbistes, aujourd’hui il y a qui ?
Cette jeunesse manque de model, elle n’a pas d’image type, même Jésus avait besoin de Jean Baptiste. Pas de cultures des affaires, elle est devenue « Mukala » la queue des vieux.
Vous êtes marié depuis un temps, comment l’avez-vous rencontré ?
Je suis très amoureux et une de mes très grandes spécialités c’est l’encadrement de ma femme. Je l’ai rencontré au centre Bakanja alors que nous préparions un mariage d’un ami pendant quand elle était en mission à Goma, une de nous commençait à la critiquer négativement disant même qu’elle ne sera pas capable de lui saluer. Curieusement c’est la seule parmi d’autres filles qui était venue nous saluer et avait même donné un câlin à la personne qui la critiquait. Comme dit mon père votre visage transmet l’image réelle de votre cœur.
Ces critiques m’on amené à la regarder encore, nous avions échangé des contacts, une semaine après j’avais reçu l’invitation pour participer au discours du chef de l’Etat à la nation. J’avais senti en moi le désir de la voir pour la prêcher sur les actes qui nous suivent, curieusement j’ai constaté qu’elle était le contraire de tous ce que l’autre amie nous avait racontait. Elle a évolué dans l’église la Borne, elle s’appelle Adeline ZIGABE, une femme soumise et pleine des qualités. Quand je passais dans leur quartier même le plus diminue avait l’espoir de voir une secouriste qui passait. C’est ainsi que nous avions commencé notre relation e 2015, et nous nous sommes marié le 08 avril 2017.
La vie est parfois soumise aux épreuves. Serais-tu d’accord d’en partager une avec nous, et surtout de nous faire découvrir de quelle manière tu l’as surmontée avec la grâce de Dieu ?
La première épreuve que j’ai eu dans ma vie c‘est quand j’étais en quatrième des humanité, je voulais quitter la sucrerie de kiliba alors que mon père ne voulait pas, ayant lâché la religion catholique, pris pour un rebelle dans la famille, cela était un véritable problème et je me rappelle que j’étais sorti de ce milieu de force, j’ai fui de chez moi et suis allé chez mon oncle protestant qui m’a orienté dans la seigneur, je me suis retrouver seul à Bukavu, c’était pas facile pour moi un enfant qui a vécu dans la chaleur familiale. la deuxième épreuve quand j’étais en sixième année mon père m’a envoyait un message de désespoir alors que j’étais en plein réparation des examen d’Etat me disant : « je suis vieux, tu dois tout faire pour réussir et dans le cas contraire ça te regarde, profiter de cet instant comme je respire encore ». Dieu merci j’avais réussi et étais engagé quelque temps après dans un programme de l’Unicef et j’ai commencé à me prendre en charge dès ce jour jusque aujourd’hui. Certes cela m’avait appris à être grand.
Le troisième problème c’est quand on venait de m’escroquer l’œuvre après avoir construit, baptisé les gens, vous y mettez votre énergie, et me croyais être bien installé dans mon église, les mêmes personnes m’avait dit qu’il ne voulait plus de moi juste par mauvaise influence.
Sur le plan des affaire c’est depuis 2014 que j’ai conçu mon entreprise de Génie Civil, alors que je préparé un voyage de recherche des marchés en Malaisie à deux mois de la sortie officielle de cette dernière, certains de mes actionneurs avaient retiré leurs parts, je me suis retrouvé seul et Dieu avait fait grâce, par l’argent que je gagné par ci et par là me suis en sorti.
Quel est le projet ou la réalisation dont tu es le plus fière ?
J’ai sponsorisé seul mes études universitaires pendant cinq ans, énormes, tout jeune.
La construction du bâtiment de l’église pentecôtiste source de vie.
Quelle est la plus grande leçon que tu aies apprise au travers de ton ministère ?
J’ai appris le sens de vivre pour l’autre de de comprendre l’autre et que le foyer est la résultante de la compréhension et du sacrifice.
Aussi avant de réclamer ses droits, il faut faire ses devoirs.
Et la plus grande leçon, c’est « d’abord DIEU », le ministère m’a appris à rire et à pleurer, de ne jamais dire jamais car tout est possible.
Quelles sont les personnes qui ont eu un rôle majeur tout au long de votre parcours ?
Mes parents, par leurs conseils qui avaient l’habitude de me dire ayez les yeux fixés sur Jésus et mon père qui disait l’avenir appartient aux jeunes studieux, courageux et spirituels.
La deuxième personne c’est le feu Mgr Alexandre Elie BUCHONYORI.
Le troisième fut le Rev Pasteur Raul WOFO quand il m’avait parlé de la manière de gérer l’argent.
La quatrième personne c’est ma femme, Adeline Z. qui m’a appris à s’oublier pour l’autre.
La cinquième personne, c’est ma bibliothèque.
Quel est le personnage biblique qui est une source d’inspiration pour vous ? Et pourquoi ?
Jésus christ de Nazareth, Josué, Isaac et Paul.
Isaac avait est la première personne dans la bible qui avait institué le business managérial dans l’histoire biblique, il a vu que dans la ville où il vivait il y avait pas l’eau, il a regardé le problème et y a apporté solution et cela l’a rendu super riche ;Josué puisque il n’avait pas vu l’obstacle, non plus laissé seulement laissé le peuple dans la prière mais y est aller même à la guerre physique afin de libéré sa ville qui est Canaan ; Jésus puisqu’Ila quitté le ciel et nous a donné la vie éternelle
Quel conseil pourriez-vous donner à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans la même voie que vous ?
Ayez un agenda où vous écrivait tout ce que vous pensait, investissait dans le temps, ayez une vision claire et précise, confiez-vous en Dieu et partager vos pensées avec les hommes de Dieu en qui vous faites confiance, ayez des mentors et accepter leurs conseils
Comment percevez-vous vos prochaines années dans le ministère ? Quel est le ou quels sont les projets qui vous tiennent à cœur et d’où vient la motivation de les accomplir ?
Père de famille possédant des enfants beaux et intelligents, docteur en PHD, un grand orateur conférencier dans le monde de business, un entrepreneur international, député national, ministre jusqu’à être sénateur.
Par Isaac Musharamina