Le RFDP met à la disposition du public un documentaire sur le combat de la femme au Sud-Kivu !

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La RDC a connue vers la fin des années 90, des guerres d’agression  qui n’ont  laissé  aucun répit à  la population et  la violence faite à  la femme sous toute ses formes ,fut   une arme à destruction massive et un instrument pour  atteindre les objectifs politique, ecomiques  et  idéologiques. C’est dans ce contexte que le Rassemblement des Femmes pour la Démocratie et la Paix (RFDP), a réalisé un documentaire avec pour titre : « le combat de la femme du Sud-Kivu ,du supplice au leadership », un film retraçant  des témoignages reposant sur  des rarissimes et effroyables récit  de la violences faites à la femmes, mais également l’élévation sociale de cette dernière qui malgré les humiliations ,la terreur et les sévices subies, est parvenu a sublimer  et retrouver sa place dans la société. Dans un entretien avec  votre Magazine, Madame Venantie Bisimwa coordinatrice du  RFDP,  livre la quintessence de ce documentaire.

Echos-Mag : Dernièrement votre organisation « RFDP », vient de réaliser un documentaire sur les violences faites aux femmes en RDC, Pourquoi avez-vous  songez  réaliser  un  tel documentaire ?

Venantie Bisimwa : « le documentaire de part son titre, donne une idée, sur une réalité connue de tous. Depuis la fin des années 90 la RDC a été  victime d’une guerre d’agression ,qui était mise sur le compte d’une rébellion ,alors que nous étions en plein agression par les troupes des pays voisins ,dans un silence entretenu  par les medias étrangers qui disaient que les congolais s’entretuer ,pendant que nous étions tués  par les troupes étrangers , et c’est dans ce contexte que notre association le( RFDP)  a  vu le jour précisément en 1999

Echos-Mag : le documentaire fait  entendre  des témoignages poignant sur les sévices qu’ont connus  les femmes, comment avez-vous personnellement vécu cette triste réalité ?

 Venantie Bisimwa : «  Premièrement, je dois rappeler que durant cette guerre, il n’était pas question d’un affrontement  entre deux armées de pays à pays, mais  c’était des  armées  étrangères qui venaient tuées la population d’un pays sans protection. Curieusement on s’était rendu compte  que cette guerre ciblait  les femmes  et c’est la que nous avons découvert   des  tortures sexuel. C’est ainsi que notre association s’est évertué  à faire connaitre tant l’opinion international  que national une forme de génocide sous silence et des graves abus faites a l’égard de la femme. C’est pourquoi même l’organisation internationale (Human Right Watch) avait titré  dans  l’un de ses rapports sur la RDC, la violence fait  à la femme « Une guerre dans la guerre ».

Echos Mag : Concrètement madame venantie bisimwa, quel est la quintessence et l’essence ce documentaire ?

Venantie Bisimwa : « A  travers ce documentaire, nous avons voulu mettre en exergue  ,malgré  les supplices et les atrocités subies par la femme au Sud-Kivu ,montrer que les femmes ont sublimées les peines et ont portées cette question de tortures ,des violences .et d’agression de leurs pays en devenant le porte parole de leur communauté  ,de toute la nation congolaise en generale.toutes ses femmes elles ne se sont pas abattues car ayant souffert dans leur chaires ,mais elles ont œuvre pour  qu’il ait changement  . Si nous disons que nous sommes arrivées au leadership, c’est pour interpeller la conscience de ces femmes de n’est pas oublier ce qu’on a vecu, bien que nous avons sublimee, car vouloir oublier son passe, nous ne serons pas en mesure de bien gérer notre avenir .malgré l’ascension social de toutes ces femmes, nous ne devons pas oublier qu’on a détruit le corps de la femme pour atteindre les objectifs  politique, économique et idéologiques. »

Echos-Mag :; comment êtes parvenus à  soutenir ces femmes durant cette dure période !

Venantie Bisimwa : « Notre association dans les limites  des ses capacités et en collaboration avec  ses partenaires, est parvenu à appuyer les femmes suppliciées qui venaient chercher du soutien, quand elles en avaient l’opportunité car les espaces ruraux étaient très insécurisées, par les différents belligérants. cet apport a été surtout sur le plan materiel,economique ;mais surtout psychologique  et cela doit continuer ,car ca peut rechuter  et ça  rechute avec les problèmes de la vie  et ça  rechuterais moins  si nous avons un leadership  étatique consciencieux et ça  doit normalement continuer  car  avec tous ce que nous avons connus comme guerre il se pose une question de la justice et beaucoup des problèmes  naissent dans la communaute,car en effet les gens peuvent  n’est pas bien pointer leurs ennemis et pointer celui  qu’on connait en oubliant l’ennemis invisible. »

Propos  recueillis  par FULGENCE RUKATA.  

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